Force est de constater que cette invention ne fut alors jamais commercialisée à une époque pourtant où les dangers de la cigarette commençaient à être connus.
Pourtant de nombreux brevets continueront à voir le jour. Un engouement pour ce substitut au tabac et une prise de conscience des risques liés à la consommation de la cigarette classique vont vous pousser les recherches.
En 1970, Phil Ray, concepteur de microprocesseurs, dû arrêter de fumer pour pouvoir bénéficier de soins. Gros fumeur, il chercha un substitut à la nicotine avec l’aide du Docteur Norman Jacobson. En 1980 ils développent une cigarette non combustible (NCC), une sorte d’inhalateur sans fumée ni vapeur nommé Favor, qui lui, sera commercialisé. Mais c’est à nouveau un échec.
Il faudra attendre 2003 pour que la première cigarette électronique telle que nous la connaissons, soit créée. Son père est le chinois Hon Lik. Lui-même grand fumeur (environ de paquets par jour), pharmacien et passionné d’électronique, il prend conscience de sa dépendance et des risques liés : son propre père est atteint d’un cancer du poumon qui se dégrade. Il décide donc d’arrêter de fumer en mettant au point son invention, qui l’aiderait, lui et les autres fumeurs, à faire la transition.
Il réalise que la majorité des problèmes liés au tabac n’étaient pas causés par la nicotine elle-même, mais par la combustion des composants se trouvant dans le tabac. Il tentera de se sevrer à l’aide de patchs mais échoue. Il tente alors de reproduire l’effet de montée rapide de nicotine au cerveau à travers le tirage sur une cigarette classique. Car ce message doit être reproduit afin de tromper le cerveau et pallier au manque. Hon Lik va élaborer en 2004 un produit fonctionnant aux ultrasons qui permettaient de vaporiser un liquide contenant de la nicotine. Mais ce processus devait encore être perfectionné.
La technique de vaporisation par chauffage d’une résistance a ensuite remplacé les ultrasons et est aujourd’hui celle qui est répandue.